<p>Market Village (communauté asiatique, Markham, Ontario) (Canada); Prince George's Plaza (communauté noire, Washington, D.C., Montebello Town Center (communauté hispanique, Montebello, Californie) (États-Unis); Chinagora (communauté asiatique, Alfortville) (France).
<p>À l'origine, les promoteurs de centres commerciaux ne voyaient pas le profit à tirer des communautés culturelles. L'idéologie dominante aux États-Unis visait l'assimilation des minorités dans le « creuset américain ».</p>
<p>Aujourd'hui, les communautés noires, hispaniques ou asiatiques, dont le poids démographique est considérable, revendiquent leur spécificité culturelle. La communauté noire représente environ 20 % de la population de New York, de Chicago et de Philadelphie, et plus dans les villes du Sud; la communauté hispanique compte 30 % des habitants de Los Angeles et de Miami; la communauté asiatique, 30 % de la population de San Francisco.</p>
<p>Le <strong>centre commercial ethniqu</strong>e se distingue des autres centres commerciaux par ses locataires (TENANTS), ainsi que par son style et ses activités de loisirs.</p><p>L'assortiment de commerces (TENANT MIX) est déterminé par la culture et le comportement d'achat de la communauté visée. Aux États-Unis, un centre commercial ethnique pourra, par exemple, instaurer un kiosque (KIOSK) consacré à l'art afro-américain.</p><p>Le <strong>centre commercial ethnique</strong> utilise souvent des enseignes (BANNER 2) bilingues. Il pourra retenir comme locomotive (ANCHOR) un cinéma projetant des films dans la langue d'une minorité ou un marché de produits orientaux, sud-américains, etc.</p><p>L'architecture, l'aménagement extérieur et la décoration sont soigneusement étudiés de façon à recréer l'univers culturel de la communauté visée. Un <strong>centre commercial ethnique</strong> dont l'objectif est d'attirer des consommateurs asiatiques pensera, par exemple, à rétrécir ses allées, de manière à reproduire l'ambiance animée des rues des villes asiatiques.</p>