CATALOG
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<li>catalogues généralistes : JCPenney, La Redoute, Trois Suisses</li>
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<li>catalogues spécialisés : Yves Rocher (produits de beauté), Victoria's Secret (lingerie)</li>
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Document, le plus souvent illustré, dans lequel sont décrits de façon détaillée les produits offerts à la vente et qui précise éventuellement leur prix de vente et les modalités pratiques de leur acquisition.
A document, usually illustrated, in which the products for sale are described in a detailed manner; at one point, it will also include the product price and indicate how it can be acquired.
<p>L'origine des <strong>catalogues</strong> remonte au XVe siècle. Au XIXe siècle, la plupart des grands magasins (DEPARTMENT STORES) parisiens éditent leurs catalogues. C'est tout d'abord Le Bon Marché, puis Le Paradis des Dames, Aux Villes de France et d'autres. Aux États-Unis, E.C. Allen crée, en 1869, le People's Literary Companion, premier catalogue américain d'objets divers, suivi en 1872 par Aaron Montgomery Ward et son Original Whole Sale Grange Supply House.</p>
<p>Le <strong>catalogue</strong> est l'outil numéro un de la vente par correspondance : près de 80 % des achats en vente par correspondance sont faits à partir d'un catalogue de vente par correspondance (mail-order catalog). Pour l'entreprise de vente par catalogue (CATALOG RETAILER), il est à la fois la vitrine (STORE WINDOW) et la surface de vente (SELLING AREA), et c'est en grande partie lui qui détermine le succès de l'entreprise, en donnant au client l'envie d'acheter (ou de ne pas acheter). Le premier catalogue français de vente par correspondance, celui de la Maison Vilmorin spécialisée dans les graines et semences, date de 1771.</p>
<p>Même si le <strong>catalogue</strong> est l'outil par excellence de la vente par correspondance, certains autres magasins de détail (Canadian Tire, IKEA) ou certains grands magasins se lancent, eux aussi, dans cette forme de vente afin de diversifier leurs activités et de toucher une clientèle plus large. Dans ce cas, ils disposent souvent d'un comptoir catalogue (catalog desk) servant de point de commande à l'intérieur de leurs locaux. Ces commerces ne sont toutefois pas considérés comme des entreprises de vente par catalogue, car la vente par catalogue reste pour eux une activité annexe. Leurs catalogues sont des outils de promotion essentiellement destinés à inciter les clients à se rendre dans les différents points de vente.</p>
<p>Les entreprises de vente par correspondance signent parfois des accords avec les grandes entreprises de distribution pour ouvrir des comptoirs de réception et de livraison de commandes dans les grands magasins ou les supermarchés. Des <strong>catalogues</strong> y sont offerts.</p> (Voir MAIL-ORDER OFFICE)</p>
<p>Outre les pages de présentation des différents produits, le <strong>catalogue</strong> comprend habituellement des bons de commande (order forms), les indications sur la procédure de commande, le mode de paiement (payment method) et les délais de livraison (delivery time), ainsi qu'une table des matières qui doit permettre au client de trouver rapidement le produit qu'il désire. Le plus souvent, les marchandises sont classées par ligne de produits (PRODUCT LINE) (robes, chaussures, lingerie) et par type de consommateur (femmes, hommes, enfants), ou encore par type d'utilisation (robes du soir, tenue de sport).</p>
<p>On classe les <strong>catalogues</strong> en fonction du support et de l'assortiment.
<p>En fonction du support, le catalogue papier (paper catalog) s'oppose au catalogue électronique (ELECTRONIC CATALOG) et au vidéo-catalogue (video catalog), présenté sur vidéodisque (VIDEODISK), vidéotex (VIDEOTEX) ou vidéocassette. Sears fut parmi les premières entreprises, au début des années 1980, à travailler avec ce nouvel outil qui reste toutefois encore peu utilisé.</p>
<p>En fonction de l'assortiment, on distingue deux grandes classes :</p>
<p>a) le catalogue généraliste (general catalog, general-merchandise catalog), qui présente un vaste assortiment de produits allant des vêtements aux meubles en passant par le linge de maison (10 à 20 000 références). C'est un gros catalogue d'environ 1 000 pages, généralement semestriel (collection printemps-été et collection automne-hiver);</p>
<p>b) le catalogue spécialisé (specialty catalog, specialized catalog, specialog), ou spécialogue couvre un seul secteur (bijouterie, mobilier) ou vise un segment de clientèle précis (L'Exemplaire, destiné aux cadres supérieurs). Il est publié plus souvent que le premier (jusqu'à 12 fois l'an) et est beaucoup plus petit (de 8 à 50 pages). Il est parfois le complément du catalogue généraliste publié à certains moments de l'année (catalogue de No ´l), à l'occasion d'opérations spéciales (catalogue promotionnel) ou pour promouvoir certaines catégories de produits (Le Blanc des Trois Suisses pour le linge de maison, Taillissime de La Redoute pour les vêtements de grande taille).</p>
<p>Le <strong>catalogue</strong>, généralement envoyé par la poste, est un outil privilégié de publipostage (DIRECT-MAIL ADVERTISING) et de marketing direct (DIRECT MARKETING). Il est au cœur de la vente par correspondance (MAIL-ORDER RETAILING).</p>
<p>Le centre de vente par catalogue (catalog center) est un centre commercial qui regroupe une ou plusieurs salles de vente par catalogue (CATALOG SHOWROOMS), jouant le rôle de locomotive (ANCHOR). Parfois, en Europe, le centre de vente par catalogue se limite à la présentation des catalogues des différentes entreprises.</p></p>
<p>Le mot-valise magalogue (magalog), formé à partir des termes magazine et catalogue, désigne un catalogue conçu sur un thème spécifique.</p>
© Jeanne Dancette